Menton de mon nom

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Eléonore, mon charisme et caractère j’en sors.

Cette détermination en or, je lui partage autant que le bleu de mes yeux.
Bleu de la mer, des deux mers, mon sort.
Et de mon père, si près de l’Italie mais hors.
Ville frontalière, mais fière et de son destin persuadée.

Identité, par plébiscite exprimée et assumée,
qui après années, de la guerre encore occupée ;
bord de mer évacué, au prix d’otages fusillés,
elle est enfin libérée, et de son identité encore gratifiée.
Perle de la France, par sa persévérance,
elle paya le prix de l’éclat à être à elle ancrée.

Menton, Eléonore, destins croisés et similarités.

De ses idées, par ses principes, elle n’a dérogé.
Pauvreté sans regret, au gain de ses valeurs, elle s’est enrichie.
Attendrie, auprès d’Antoine, son bonheur s’est construit.

Fermeté, sur certains aspects, n’était que sécurité,
de certains « et-moi »s sûrement comment gérer.

Pour preuve, tant de générosité et cette infinie bonté.
Jovialité, musique et serviabilité,
pour Menton au mieux représenter.
À tour de rami, on a tant ri.
De ses pichades et fougasses, elle a nourri et tant réjoui.

La différence,
à Menton, c’est la première à qui je l’ai dit ;
à ce sujet, pas un mot jamais elle n’a émis,
mais les bras grands ouverts, elle m’a souri.

Après cinq ans d’absence,
c’est elle et son si doux mari,
à Nice, pour me cueillir et me réjouir.
Non au marché aux fleurs, mais bien à l’heure.
Oui, à l’aéroport, en mon honneur.
Que de sève drainait alors mon cœur.

Affronter la vérité de ses idées,
notamment auprès de ses bien-aimés,
est tout sauf chose aisée.

La distance pour se préserver,
a pourtant souvent le même effet,
qu’au final se faire rejeter.

Tandis que faire le premier pas,
permet que chacun, pas à pas,
à sa responsabilité, soit certes renvoyé.
Et surtout de surcroît, au-delà des effrois,
que de contentement et joie sont parfois alors et enfin partagés.

De FFI en Normandie à mariée Maceli dans le midi, courage et dignité, j’ai tout compris.
Quel noble héritage, que ceux de mes Grands-parents.
De ce moi aujourd’hui en gage, oh oui je leur dois tant.

À la différence, il faut parfois du temps,
à certains, de constater qu’amour et affection, et tant…
depuis le début sont non concernés par le changement.

En patientant et espérant le meilleur dénouement,
je leur adresse mes meilleurs sentiments.

Fanny Maceli

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Menton

Ecrit le 9 Juillet 2013